dimanche 16 août 2015

GABON 2015:: 17 AOUT FETE DE L'INDEPENDANCE

Les gouverneurs de province au pain sec !Contrairement aux années précédentes, les gouverneurs de province ne recevront pas le soutien financier de leur tutelle – le ministère de l’Intérieur – pour l’organisation de la Fête nationale 2015. 

 

En vue de l’organisation de la 55è fête de l’indépendance, les responsables de l’Avenue de Cointet ont suggéré aux gouverneurs de province de solliciter la contribution des entreprises locales. Un certain nombre d’entre eux se demandent si cette contribution éventuelle des sociétés leur permettra de tenir tout le programme de la fête. Ils se tournent plutôt vers les personnalités politiques.
Craignant la réticence des entreprises locales à apporter leur contribution à l’organisation de la Fête nationale dans leurs provinces en raison de la dette non épurée de l’Etat à leur égard, certains gouverneurs ont choisi de solliciter des personnalités politiques originaires de la province dont ils assurent l’administration. Aussi, ces gouverneurs ont-ils demandé à des membres du gouvernement de les aider à organiser la Fête de l’Indépendance cette année. Généralement, les gouvernorats et les préfectures reçoivent une subvention spéciale pour la Fête nationale. Ils peuvent ainsi offrir des cocktails et dîners aux responsables des services provinciaux, inviter des artistes, payer diverses charges y relatives… Cette année, la subvention spéciale a été supprimée, en raison, semble-t-il, des tensions de trésorerie que connaît le Gabon.
Dans le même ordre d’idées, de nombreuses missions diplomatiques gabonaises seront elles aussi à la diète. La subvention spéciale octroyée chaque année pour la célébration de la Fête de l’Indépendance dans ces ambassades est supprimée pour cette année. Les plénipotentiaires gabonais auraient décidé, pour la plupart d’entre eux, de venir plutôt «passer la Fête» au Gabon.
Gouverneurs au pain sec, ambassadeurs sans subvention ! La Fête de l’Indépendance du Gabon se fera quasi exclusivement sur le boulevard du Bord de mer et au Palais présidentiel. Toutefois, un grand nombre d’observateurs se demandent si c’est vraiment dans ce chapitre (la Fête nationale) que l’on devait couper les subventions. «Même s’il y a une crise financière au Gabon, les pouvoirs publics auraient pu couper dans d’autres chapitres, la Fête de l’Indépendance est trop importante pour se voir amputée de subventions qui permettent de montrer la fierté du Gabon», regrette un diplomate gabonais en poste au Nigeria. Un enseignant de sociologie de l’Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville, lui, estime que «ce 17 août 2015 sera un des plus tristes qu’aura connu le Gabon

(c) Gabonreview.com

jeudi 6 août 2015

Le rappeur The Game arrêté pour agression sexuelle !

The Game passera-t-il devant les tribunaux ? En tout cas, le rappeur n’est pas en très bonne posture, puisqu’il est accusé d’agression sexuelle, par l’une des candidates de son émission de télé-réalité.
Après les accusations de plagiat en 2012, The Game est désormais accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme prénommée Priscilla Rainey. Selon le site TMZ, une plainte aurait été déposée par Priscilla Rainey, l’une des candidates de son émission de télé-réalité She’s Got The Game.

The Game, accusé d’agression sexuelle

Rien ne va pour The Game ! Alors que le rappeur tente de retrouver son public avec une nouvelle émission de télé-réalité, une des candidates aurait porté plainte contre lui devant la cour fédérale de l’Illinois. Selon le site TMZ, Priscilla Rainey accuse le rappeur de l’avoir agressé sexuellement, et ce "plusieurs fois". Dans sa déposition, la jeune femme précise que The Game était, au 22 mai dernier, "hors de contrôle, saoul et drogué" et aurait même "glisser de force sa main sous (sa) robe", lorsque la jeune femme devait tourner une scène dans un bar sportif. La jeune femme participait à l’émission She’s Got The Game, un Bachelor adapté pour le rappeur, où ses amis lui présentes des jeunes femmes. Désormais, Priscilla Rainey ne réclame pas moins de 10 millions de dollars de dédommagement. Le site TMZ a tenté de joindre le principal intéressé et son équipe, mais leur réponse se fait toujours attendre.

Une carrière au point mort ?

Les dernières accusations d’agressions sexuelles ne vont pas vraiment jouer en la faveur de The Game… En effet, l’ancien acolyte de 50 Cent a vu sa popularité mais aussi sa carrière dégringoler, en vu de ses nombreuses affaires et polémiques. En juin dernier, le rappeur avait déjà été arrêté pour avoir frappé un policier. Désormais accusé d’agression sexuelle, The Game semble éteindre ses chances de revenir sur le devant de la scène…ou même de retrouver le succès avec son émission de télé-réalité qui fait déjà polémique.

(c)http://www.staragora.com/news/le-rappeur-the-game-arrete-pour-agression-sexuelle/516845

mardi 4 août 2015

KOPPO : « Mon 2ème album sera très apprécié…»

C’est avec la tête chargée d’expériences riches que KOPPO nous revient. Après trois mois passés en création aux côtés de Blick Bassy qui en ce moment peaufine la suite de Si Tu Vois Ma Go, Koppo se veut plus optimiste que jamais. Nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus.
Et si, pour commencer, nous parlions de Koppo l’animateur radio… Vous teniez le même programme au sein de deux chaines entre Yaoundé et Douala ; comment faisiez-vous ? N’était-ce pas un risque ?
Vous savez, on se lève tous les matins pour chercher notre pain quotidien. Sinon, la dépense d’énergie était beaucoup plus du côté de mon réalisateur Lionel car c’est lui qui doit tendre les micros aux gens, nous trouvons des idées ensemble mais c’est aussi lui qui doit les faire vivre ; nous produisions les Jeudis à Yaoundé et les Samedis à Douala, or il a son propre programme « 100% Jeune » à la radio Magic Fm programme initié par son employeur (acms). Bref, ce n’est pas évident, mais c’est la vie que j’aime. J’aime vivre sous pression du genre après votre interview, je fonce sur un plateau de cinéma pour tourner une scène, après quoi j’enchaine dans une soirée dédicace, puis à un entretien radio etc. C’est vraiment la vie que j’aime, sans une seconde de répit au risque de m’ennuyer. J’aime dormir dans les bus, les avions, les voitures parce que je n’ai pas eu le temps de dormir la nuit ; ça c’est KOPPO. J’espère mériter un : « Repose en paix » sur ma pierre tombale, parce qu’il y en a qui ne le méritent pas. On voit écrit sur sa pierre tombale : « Repose en paix » et on se dit MAIS CELUI-LA IL Y A LONGTEMPS QU’IL SE REPOSAIT ! Je suis satisfait de l’adhésion du public à mes programmes, d’ailleurs culturebene m’a fait l’honneur de m’interviewer lors de ma première expérience en radio à KALAK FM, je recevais Valsero ce jour-là. J’aime exploiter mes compétences.
Et est-ce que tout se passe comme vous le souhaitiez, pour votre équipe ?
Disons que le budget est assez limité pour ce qui est du déplacement de l’équipe car c’est au moins quatre personnes à mettre sur la route et à loger dans des hôtels, nourrir et tout… Bref, Martin Camus Mimb et moi-même avions fait ce qu’on a pu pour assurer la production chaque semaine ; là il fallait bien un sponsor pour supporter les frais. Sinon, en ce moment nous sommes en pourparler avec des potentiels partenaires pour ce qui est du transport déjà, car nous ne produisons qu’à Yaoundé depuis un certain moment. L’émission m’a manqué hein… Bon, pour être honnête je vais dire qu’elle ne m’a pas manqué tant que ça (Rires) parce que j’étais content d’être allé vivre une expérience enrichissante du côté de Paris. Donc on passait des rediffusions pendant ces trois mois d’absence et on prenait le soin de le faire selon l’actualité. Depuis mon retour les invités continuent à me faire confiance et c’est le plus important, quoiqu’il y en a qui boudent quand-même (rires).
Vous dites être un friand de la pression ; c’est quoi la pression que vous éprouvez en ce moment ?
Celle de la sortie de mon deuxième album ; elle sera effective dans quelques mois et il faut déjà tourner un clip, préparer la conférence de sortie, préparer l’édition etc. Et cela doit se faire de la plus belle manière parce que je ne triche pas avec moi-même. Heureusement, quand on fait ce qu’on aime, on ne ressent pas la fatigue. Avec Blick Bassy, quand on préparait cet album dans son homestudio à Cantin, on n’était que deux et chacun s’attelait à une tâche quand on finissait de bosser ; je pouvais faire la vaisselle, lui il cuisine, il passe l’aspirateur, je fais les courses etc. Mais croyez-moi, peut-être cet album ne sera pas disque d’or, mais il sera très apprécié, parce que c’est le produit de la sincérité, et Blick et moi y avons mis tout notre cœur. Il arrivait qu’on finisse à 4 heures du matin, mais qu’à 9 heures il me réveille en me disant : « Gars lèves-toi j’ai une idée ». On travaillait toute la journée et ce n’est que vers 17 heures qu’on se rendait compte qu’on n’avait rien bouffé depuis la matinée. Tout ça pour vous dire que dans mon premier album Blick Bassy était mon producteur, dans celui qui arrive on était tellement proche qu’il est devenu un ami, et j’espère que cet album ira tellement loin que ce monsieur deviendra pour moi un frère.
On est parti sur combien de titres ?
Je suis quitté du Cameroun avec 15 titres dans mes bagages, parce qu’avec mes gars on s’est dit : Blick va m’aider à en compléter une dizaine. Bref, je rêvais et étais dans la non grandeur du Cameroun. Arrivée sur Paris, Blick m’a dit : « Non monsieur c’est pas sérieux ! Moi j’en avais enregistré une soixantaine, mais tu as vu, je n’en ai sorti que neuf. Franchement c’est très peu tes 15 titres ; il en faut encore minimum 15 ». Je lui ai dit : Mais attends, t’es pas sérieux !  Tu sais très bien que je n’aime pas les chansons à la commande parce que l’énergie n’est plus sincère. Moi je ne connais qu’un chanteur qui faisait des chansons à la commande et qui soient devenues des classiques, c’est EKAMBI Brillant (avec Sonel-Camair, les Impôts…).
Et qu’avez-vous décidé ?
Bref, j’ai écrit cinq chansons de plus et on en était à 20. Mais nous en avons enregistré 14, et on en retiendra 9.
Une quelconque surprise dans ce nouvel album ?
Oui, je vais vous avouer que le titre Si Tu Vois Ma Go y sera reconduit ; je ne l’ai pas souhaité, c’est une commande spéciale de l’Institut Français qui a estimé que le message est fort et pertinent, au regard de l’actualité. Pour eux, avec ces séries de naufrages, il y a encore des choses à dire autour de ce sujet. Des journalistes français m’ont également approché pour en savoir plus et même demander la traduction intégrale du morceau. Dès mon retour au pays, je leur ai fait parvenir des mails y relatifs. Je vais donc reprendre ledit titre ici sur place, car on a pu boucler les autres sauf celui-là, Blick étant super pris par sa tournée européenne puisqu’on est en plein été. Il m’a dit : « C’est mieux que tu le refasses au pays, parce que tu vas revivre la petite galère et c’est dans cet esprit qu’il faille enregistrer ».
Et quelles sont les collaborations qu’on y retrouvera ?
En me rendant en France, j’avais établit une liste de noms que je souhaitais voir figurer dans mon nouvel album notamment Donny Elwood, Charlotte Dipanda avec qui j’ai un très bon feeling, Bref je ne souhaite pas tout dévoiler… Et quand j’ai soumis la liste à Blick il m’a dit que l’idée est bonne, mais que seule la musique va nous parler. Donc il y aura des noms qu’on retrouvera mais d’autres pas. C’est lui qui se charge également du mastering, et il prend vraiment son temps pour ça ; il m’a sorti la phrase qui fait mal : « Koppo si le public a pu t’attendre pendant 11 ans, c’est pas 11 mois qui changerait grand-chose », alors j’attends. Mais il m’a rassuré qu’avant la fin de cette année le bébé sortira.
(c) Culturebene.com

Matthieu nous fait part de sa REVELATION musicale

C’est sa toute première signature en tant qu’artiste solo. Abbé Mathieu Francis, connu sous le nom MATTHIEU, ne pouvait rêver de meilleure amorce qu’une pluie de «Révélations». C’est un maxi single de cinq titres dont le champ lexical tourne autour de la louange et de l’adoration exclusivement dues au Créateur Eternel, de l’attachement aux choses de Dieu, qui est la piété, de la repentance, et du pardon, qui doit constituer une articulation régulière du rapport filial entre chaque homme et l’Eternel des Armées. Onze années après ses premiers pas dans les cabarets (« LA TERRE BATTUE », notamment), MATTHIEU nous présente enfin sa performance solo en termes de production. Cinq beaux titres qui inondent de joie ceux qui accomplissent la volonté de l’Eternel. Véritable instrument qui purifie les âmes, le maxi single « Révélations » est une sorte d’invite à l’introspection, reconnaissant Jésus comme le Berger de quiconque aspire à la rédemption éternelle. A la première écoute, « Marre de ma vie », en dresse largement le plan ; ce titre qui ouvre le disque exprime alors l’état de lassitude dans lequel est plongé celui-là qui a beau chercher, mais ne retrouve toujours pas ses repères, parce que n’ayant Christ dans sa vie : « vivre sans Jésus, ce n’est pas vivre »… Pour étoffer son argumentaire et le rendre plus authentique, Matthieu n’hésite pas à s’exprimer en sa langue maternelle, l’Eton, dans le titre « Dzu ma » (pardonne-moi), dans le but de démontrer combien il est bon et judicieux de confesser ses péchés à l’Être suprême, car lui Seul Est juge. On y notera plusieurs occurrences du « Je ». En effet, évitant la facilité de cet évangile qui blanchit l’orateur, l’auteur commence par lui-même, pour prêcher le bon exemple. Le PARDON donc, seul gage d’une élévation que viendra traduire le troisième titre du maxi, « Elevé ». La quatrième plage du disque dépeint le mal, cause de nos erreurs et manquements à l’endroit du Très-Haut ; lequel mal se trouve souvent alimenté par « Des loups dans la bergerie ». Oui, au sein de la communauté des enfants de Dieu, il règne encore une hypocrisie malveillante, un double langage qui déstabilisent et fragilisent la foi et l’abandon définitif au repos que donne Christ. Ce titre est une sorte de mise en garde… Matthieu referme cette belle galette par un discours porteur d’espoir, la panacée spirituelle universelle : l’Amour. L’amour envers son prochain, l’amour envers le Seigneur. « Aimer Jésus » sonne donc comme une recommandation. En dehors du fait de la première livraison de Matthieu, cet album consacre également l’entrée en scène d’une nouvelle écurie dans le domaine de la promotion de la musique et de la littérature chrétiennes. Il s’agit d’Advent Ltd, dont le promoteur est un jeune croyant nourrissant le rêve d’une contribution efficace à l’œuvre rédemptrice d’évangélisation. Pour la mise en marché de l’album, l’équipe de production a jeté son dévolu sur « Elevé » dont le clip est réalisé par Pipiyou via son label CLAN CONCEPT.
Fiche Technique : Enregistré chez Black Feeling Records
Musiciens : Michel MBARGA (guitare solo et rythmique)
Marcien OYONO (guitare solo et rythmique)
Petit Jean ABANDA (batterie)
Coco Drums (batterie)
Godé (batterie)
Georges ONGUENE (percussions)
Francis MBE (claviers, arrangements, réalisation)
Mirine EYENGA (chœurs)
Beau Soleil (Assistant-réalisateur)
Aimé LeBeau (Assistant-réalisateur).
Contact Advent Gospel: +237 242 604 571/242 001 282. WhatsApp: +237 664 648 584. Courriel: off2off39@gmail.com
 https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=RayVyl2-lUc

samedi 1 août 2015

JEM’M Label : « Nous ne courons pas, notre étoile brillera un jour»


Padi et M.J. nous ont accordé un peu de leur précieux temps cette semaine à l’objet d’une imprégnation quant à leur actualité. Le duo de choc nous parle de leur Label qui a vu passer Numerica, Djibril Angel, Proby, C’Prime, et plein d’autres qui font la fierté du pays en termes de musique urbaine…

Pour commencer, parlez-nous de votre label, avant que l’on ne se penche sur votre carrière artistique…
Le JEM’M Label est établit depuis 2010, donc cinq ans déjà que nous là à promouvoir les jeunes artistes camerounais à l’instar de Numerica, Prosby, Djibril Angel, King Creol, ils sont vraiment nombreux et les citer tous nous prendra au moins une journée.
Mais il y a tout lieu de préciser que le JEM’M Label ne se limite pas qu’au studio d’enregistrement…
Non, justement ; le JEM’M label c’est aussi une salle de répétitions professionnelle et une salle de danse ; en fait il était question pour nous d’apporter un cadre professionnel à nos frères artistes car ce n’est pas donné. Nous avons veillé à ce que le matériel et les instruments soient de qualité car c’est important pour nous autres jeunes qui sommes conscients de l’effet du live lors des spectacles. A côté de cela, on devrait tout aussi savoir danser car c’est ça le vrai show ; les femmes adorent ça. D’où cette belle salle de danse dont on a fait mention plus haut. C’est tout ce package-là qui explique pourquoi lorsqu’un artiste sort du JEM’M Label, et bien qu’il soit au-dessus de la mêlée. Il est carrément une star.
Et en parlant de stars, vous étiez carrément des peoples avec votre titre éponyme « Something Special » que tout le monde a dégusté sur MBOA le programme de Tony Nobody ; sauf que depuis votre arrivée à Yaoundé, on a l’impression que vous portez plus les projets de vos amis que les vôtres, au point où ils sont mieux vus que les vôtres. Vous confirmez, ou bien c’est juste une impression ?
On ne dira pas que c’est tout à fait vrai, mais on ne dira pas aussi que c’est complètement faux. On met des gens en avant certes, mais ça ne veut pas dire JEM’M est en retrait. Nous sommes particuliers et on adore ajouter de la particularité à tout ce que l’on fait, d’où le temps qu’on met sur chacun de nos projets. Oui, vous nous direz : « Vous ne sortez que des singles », c’est vrai qu’on en sort et c’est justement pour maintenir une certaine constance et continuer d’exister. Nous souhaitons toujours faire des choses biens, et Dieu merci tout avance normalement ! Il y a l’album qui est sorti et qui a été très apprécié, il y a aussi eu DJANGO qui est sorti et a véritablement mis les gens d’accords. Ecoutez, ce que nous voulons vous faire comprendre c’est que nous n’allons pas quand-même nous mettre à courir ; chacun dans la vie a son étoile. Si l’étoile des autres brille, tant mieux, mais ça ne veut pas dire que celle de JEM’M ne brillera pas.
Mais est-ce qu’involontairement, puisque le studio doit vivre, vous ne vous seriez adonnés aux sous, au lieu de maximiser la production de vos œuvres ? Ce qui expliquerait peut-être pourquoi dans un souci de satisfaire le client, vous vous donniez à fond sur son projet aux dépens des vôtres…
C’est vrai qu’aujourd’hui on peut se targuer d’avoir une pléthore d’artistes qui se positionnent comme la crème des crèmes ; c’était aussi ça notre combat : Positionner nos artistes ; car si vous allez aux Etats-Unis et que vous vous renseignez sur les artistes africains, on ne vous citera que ceux issus  du Nigeria voisin, voire au Togo ou en Côte d’Ivoire. Vous savez, on aimerait n’être que JEM’M artistes, mais l’aspect commercial prend aussi le dessus vu que nous devons fonctionner comme entreprise.
Revenons à votre titre AZOFLEX ; vous le sortez en 2013 et il peine à prendre. Un an plus tard vous en faites un remix dans lequel vous conviez d’autres artistes du label dont on a fait mention depuis le début (Djibril, Numerica, Prosby, C’Prime). Etait-ce dans un élan de Buzz, ou plutôt un élan rassembleur ?
Non, vous n’y êtes pas.
On peut se tromper hein…
Justement, AZOFLEX à la base est un concept purement camerounais qui consistait à valoriser un pas de danse dont le penseur n’est autre que King Creol, nous autres étions des vitrines de ce concept. Ce fut bien accueilli par pas mal d’artistes et on a décidé de revenir avec et encore plus fort, d’où ces multiples collaborations. Voilà pourquoi nous l’avions envoyé à la chaine Trace Africa, pour mieux vendre le concept.
Ok. On tourne la page d’AZOFLEX pour parler de DJANGO, un titre en featuring avec Krotal qui était bien parti pour un nouveau souffle. Sauf que quelques jours avant la sortie du vidéogramme, Michael Kieussou dégaine son clip TOURNER LES REINS dont la similitude avec le vôtre était flagrante. Résultat : DJANGO est gardé au frais… Que s’est-il passé ? Très honnêtement, quand vous avez regardé TOURNER LES REINS à la télé, vous n’étiez pas contents du tout…
Ok. Honnêtement, on a demandé à NS Pictures de nous faire le clip et on a envoyé notre scénario ; là on a envie de vous dire que ce qui se passe à Ns Pictures, reste à Ns Pictures, et on ne souhaiterait pas entrer dans des débats. Sinon, franchement, penser un concept et le retrouver à la télé un beau jour, oui ça fait un peu mal. Mais vous savez, des idées il y en a tellement et on ne saurait les bloquer. Donc il peut tout aussi arriver que quelqu’un ait pensé à la même chose étant au Nigéria ou au Ghana. Pour conclure on va dire que tout le monde a des idées, mais ce qui s’est passé à NS Pictures reste à NS Pictures.
Voilà qui est dit… Sinon, on reste sur la promo de DJANGO, ou y a-t-il un autre projet sur les rails ?
La promotion de DJANGO tire à sa fin, et d’autres clips sont en préparation ; vous savez, des titres on en a tellement qu’on pourrait très bien ignorer carrément tourner le clip d’un extrait de l’album et prendre un inédit dans notre disque dur.
On espère pour vous que le prochain réalisateur vous livrera à temps, les gars !
(Rires) Il livrera à temps, car il doit le faire. C’est plus sérieux et professionnel.
JEM’M aujourd’hui est fier d’avoir vu passer dans ses locaux une génération qui fera le bonheur du pays dans quelques années en matière de musique ; cela sous-entend-il qu’il faille débourser beaucoup de sous pour enregistrer chez vous désormais ?
Nous restons des artistes, alors nous sommes conscients de ce que les frangins ne s’en sortent pas trop. Mais le minimum serait qu’ils ne se ramènent pas avec des projets bidon dans l’espoir qu’on arrangera tout à leur place. Ils devraient également savoir où ils vont, car c’est loin d’être une partie de plaisir. Nous sommes disposés à travailler avec des gens qui savent ce qu’ils veulent ; on prône le talent. JEM’M c’est un concept 100% KAMER, du #237 gravé dans le cœur.
Créer aussi un département qui se chargera de la réalisation des vidéogrammes, ça vous évitera pas mal de soucis…
(Ils éclatent de rire) Merci du conseil ; c’est en route, on vous promet.
C’est quoi vos contacts ? Et surtout les points de distribution de vos projets ?
On retrouve nos CD ici-même au JEM’M Label sis au Carrefour Vallée Nlongkak et au niveau de toutes les stations-services TOTAL de la ville à 3000 frs seulement. Nous répondons aux 678  64 81 97 et 695 97 55 31.

jeudi 29 mai 2014

Cameroun : en attendant un miracle... :: CAMEROON

Un remaniement qui se fait attendre, des ministres qui se détestent cordialement et, sans surprise, peu de résultats. À ce rythme, le Cameroun aura du mal à atteindre l’émergence en 2035.
“Nul ne connaît ni le jour ni l’heure”, plaisante un ministre camerounais en citant la Bible. Avant de soupirer : “Quand on vit dans l’attente d’un remaniement sans cesse annoncé mais qui n’arrive pas, on se fait une raison.” Comme lui, l’ensemble de l’équipe gouvernementale dirigée par Philémon Yang se remet d’une grosse déprime consécutive aux élections législatives du 30 septembre 2013. Pourtant, le scrutin a été un succès pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), qui a remporté 148 des 180 sièges. Mais il a fait naître, avec la perspective d’un remaniement, des inquiétudes chez les membres du gouvernement quant à leur maintien ou non au sein de l’équipe.
Pendant de longues semaines, toute l’administration, à l’arrêt, a attendu en vain la lecture à la radio du fameux décret qui fait et défait les destins. Ministres et secrétaires d’État l’ont espérée comme on attend d’un chef qu’il récompense les meilleurs et punisse les médiocres. Les partenaires au développement souhaitaient, eux, un nouveau souffle pour les “grandes réalisations” censées jalonner le septennat en cours. Peine perdue. Il va falloir s’y faire, Paul Biya ne changera pas de sitôt une façon de gouverner qui lui a permis de se maintenir trente-deux ans au pouvoir.
    Un problème d’efficacité pour l’exécutif
Le président camerounais préférera toujours la distance et la hauteur à la transparence et à la proximité. De lui, on croit tout savoir, tant ses biographes – qu’il ne rencontre pas – ressassent la même histoire.
Ils écrivent qu’il est toujours en retrait, regardant la scène politique en surplomb ; ils assurent que Biya peut passer plusieurs années sans tenir de Conseil des ministres ni parler à ses (nombreux) proches collaborateurs.
Ils rappellent que ce chef d’État singulier n’a accordé qu’une poignée d’interviews en trois décennies, que même en période électorale il n’a jamais participé à un débat contradictoire…
Mais si la “méthode Biya” semble réussir au président, l’exécutif a comme un problème d’efficacité, alors que le moindre retard obère l’objectif d’atteindre le statut de pays émergent à l’horizon 2035. Le chef de l’État dénonce “l’immobilisme et l’inertie” à longueur de discours, sans parvenir pour l’instant à accélérer la réalisation des projets. Le Premier ministre, qui n’est au demeurant pas doté de larges attributions, n’a jamais parlé à la presse pour expliquer les coupures récurrentes d’eau et d’électricité, les retards dans les grands travaux miniers, les ratés de l’opération anticorruption Épervier ou encore la faiblesse persistante du pouvoir d’achat des ménages.
Pourquoi l’évaluation des ministres, annoncée dans l’euphorie de la victoire à la dernière présidentielle, n’a-t-elle jamais eu lieu ? Quelle est la valeur ajoutée d’une équipe au sein de laquelle fermentent des haines peu propices à la cohésion ? Laurent Esso, le garde des Sceaux, déteste cordialement son prédécesseur, Amadou Ali, désormais chargé des Relations avec les Assemblées.
Entre Maxime Eko Eko, le patron des services secrets, et Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre chargé de la Défense, l’inimitié est notoire. Arrêté puis libéré sur ordre du président de la République au bout de vingt-quatre heures de détention, Louis Bapès Bapès, ministre des Enseignements secondaires, ne compte probablement pas son collègue de la Justice parmi ses amis.
Quant au conflit opposant Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Énergie, et Jean William Sollo, son successeur à la tête de Camwater (l’organisme public chargé du développement des infrastructures de production et de distribution d’eau), il est connu jusque dans les couloirs de l’Agence française de développement, le partenaire censé financer les infrastructures dans ce domaine. Entre collègues, les coups se portent par journaux interposés. “La presse est à l’image du pays : bâtarde, nécessiteuse, intéressée et finalement attachée à des lobbys tribaux, économiques, politiques, etc. On ne peut rien en attendre pour l’instant, puisqu’il ne lui est demandé que d’accompagner et de se taire”, se plaint Félix Cyriaque Ebole Bola, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).
    Biya a livré à la justice les groupes d’ambitieux
Pour ajouter à l’ambiance délétère, le chef de l’État, à 81 ans, n’a adoubé aucun dauphin. Il a dynamité, en les livrant à la justice, les groupes d’ambitieux qui s’agrégeaient dans la perspective de sa succession. Ne survivent à ses côtés que des technocrates ou des hauts fonctionnaires dépourvus de mandat électif et de réseau, comme Ferdinand Ngoh Ngoh, un diplomate qu’il a nommé en 2011 secrétaire général de la présidence à la surprise générale, ou les universitaires Luc Sindjoun et Narcisse Mouelle Kombi, conseillers spéciaux.
Inertie à l’intérieur, menace aux frontières de la Centrafrique et du Nigeria voisins. Chassés par les violences, des milliers de Centrafricains ont trouvé refuge en territoire camerounais, provoquant ainsi une extension du conflit aux zones frontalières.
La crise centrafricaine a aussi un coût économique : elle perturbe fortement le trafic de camions entre Bangui et son principal débouché maritime, le port camerounais de Douala. Et dans le Grand Nord camerounais, la lutte antiterroriste lancée par les autorités nigérianes contre la secte islamiste Boko Haram prend chaque jour un peu plus d’ampleur.
    Le potentiel du Cameroun reste prometteur
Améliorer la gouvernance, lutter contre la pauvreté et stabiliser la situation sécuritaire : trois défis majeurs que le pays doit relever s’il veut continuer à attirer les investisseurs. Car en dépit des problèmes récurrents, le potentiel du Cameroun reste prometteur. D’autant que la première phase des projets structurants lancés à partir de 2009 commence à se concrétiser.
Moderne et suffisamment vaste pour satisfaire les besoins de la sous-région, le port de Kribi va démarrer ses activités dans le courant de l’année. Dans le même temps, le projet de ligne de chemin de fer en direction du Tchad pourrait accélérer grâce à un financement accordé par la Chine.
En plus de réduire les délais de transport, cet axe ferroviaire devrait augmenter le volume des exportations vers les pays de l’hinterland et doper les échanges régionaux pour le plus grand profit du Cameroun, au moment même où la mécanisation de l’agriculture et le développement de la transformation commencent à porter leurs fruits. Plus de 9 milliards de F CFA (environ 14 millions d’euros) ont été investis en zone rurale, dans les filières du soja, du maïs ou de l’ananas.
Reste à obtenir l’adhésion de la population, qui montre des signes d’agacement – face aux pénuries d’énergie notamment. Le chômage reste trop élevé et les mesures censées le réduire ne sont pas appliquées. L’État a bien recruté 25 000 jeunes ces deux dernières années mais, peu formés et mal rémunérés, ils sont vulnérables face à la corruption qui gangrène l’administration.
Plus que jamais connectée aux réseaux sociaux, la jeunesse n’aspire qu’à étudier, travailler pour s’épanouir dans son propre pays. Mais seul un jeune sur quatre arrivant sur le marché du travail trouve un emploi. Le fossé qui sépare cette tranche de la population de la classe dirigeante se creuse chaque jour un peu plus et le taux de croissance annuel scotché sous les 5 % ne permet pas de réduire la pauvreté endémique des campagnes.
Plus que jamais, il semble urgent d’agir. Aux abonnés absents pendant près d’un mois, Paul Biya est sorti de sa retraite genevoise, se rendant au Vatican le 27 avril pour y rencontrer le pape François – espérant peut-être trouver la lumière auprès du souverain pontife. Il faudrait rien de moins qu’un miracle pour permettre au Cameroun d’être au rendez-vous de l’émergence fixé par son président.
© Source : Jeune Afrique

Cameroun, Des policiers et des gendarmes traînent dans les bars autour de bouteilles d’alcool: La Comicodi interpelle le PM

Monsieur le Premier Ministre,Par multiples notes, dénonciations, informations et recommandations, nous avons à plusieurs reprises, attiré l’attention des patrons de la gendarmerie et de la police, sur les comportements déviants particulièrement choquants de certains éléments de ces deux corps de sécurité.
En effet à toutes les heures de jour comme de nuit, on rencontre des policiers et des gendarmes traînant dans les bars autour de bouteilles d’alcool. Certains y sont avec leurs armes, et quittent ces lieux souvent à moitié conscients, dans un état second, s’exposant ouvertement aux malfrats qui en profitent pour arracher pistolets et insignes.
Monsieur le Premier Ministre,
La situation que vit notre pays depuis que des terroristes nous attaquent durement et causent des morts parmi nos forces de sécurité, nous autorise aujourd’hui à pousser un ultime cri d’alarme pour que gendarmes, policiers et militaires quittent les bars et les lieux de débauche. La tenue que portent ces fonctionnaires constitue un symbole fort de la république, de l’autorité de l’Etat, de l’éthique sécuritaire. Nous en appelons donc à votre autorité pour qu’il soit mis fin à cette divagation, et que tous prennent conscience de leur mission, de leur place, et de la gravité de la situation actuelle.
Il faut des sanctions fortes, résolues et sans complaisance. Il en va de même du spectacle trop courant de jeunes dames de la police conversant tranquillement dans les carrefours au lieu de s’intéresser effectivement à la circulation, au lieu collecter de précieux renseignements par l’observation attentive des faits et gestes de tous les passants. Le pays est en guerre contre le terrorisme, et la victoire doit commencer par une discipline rigoureuse des corps de sécurité.
Croyez, Monsieur le Premier Ministre, à l’assurance de notre haute considération./.
Le Président de la Commission
SHANDA TONME
Médiateur universel

Copie: SG/PR; DGSN; SED

mardi 27 mai 2014

Centrafrique : trois jeunes musulmans tués et mutilés à Bangui Séléka(303) - Bangui(278) - Misca(100) - Anti Balaka(68) Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Centrafrique | Centrafrique : trois jeunes musulmans tués et mutilés à Bangui | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique.


En plus de bénéficier d’un capital de confiance auprès du Chairman de ce parti, ils comptent parmi ses conseillers dans l’ombre.Le sujet ne fait sans doute pas l’actualité dans les milieux du Social Democratic Front (Sdf), mais la célébration du 24ème anniversaire de ce parti, hier lundi 26 mai 2014, a donné l’occasion d’évaluer le parcours d’un parti né dans la douleur d’une marche dramatique à Bamenda, il y a 24 ans, par le courage d’un homme, John Fru Ndi. Le temps a vraiment passé, laissant prospérer des voix sourdes de la succession.
Même si les dauphins présentés ne peuvent pas se prêter à cet exercice, des sources dignes de foi au Sdf, les présentent comme étant les hommes les plus écoutés de John Fru Ndi. Et par conséquent, potentiels successeurs de l’homme fort de Ntarinkon, au cas où ce dernier s’abstient, lors du renouvellement du mandat des membres du Comité exécutif national (Nec) en 2017, de se jeter à la conquête de la présidence nationale du Sdf. A en croire des indiscrétions, John Fru Ndi, âgé aujourd’hui de 73 ans, aurait signifié son retrait de la politique d’ici à la prochaine présidentielle au Cameroun. Ce qui pourrait favoriser l’émergence de quelques jeunes gens aux dents longues.

Dans cette logique, et au regard de l’ordre protocolaire au Sdf, Joshua Nambangi Osih a le profil de l’emploi. Le premier vice-président du Sdf, élu au congrès d’octobre 2012 et député du Wouri-Centre depuis le 30 septembre 2013, a presque gravi tous les échelons. Présenté par certains acteurs comme la ‘‘star du Sdf’’, la candidature de l’ancien président provincial du Sdf au Sud-Ouest [sa région natale] avait été fortement encouragée au poste de 2ème vice-président au congrès de 2006. Le militant de base qu’il était, venait ainsi d’être récompensé. L’entrepreneur de 45 ans, sait se mettre au service de son parti et de son Chairman. Tout comme, il évite les questions sur la succession, laissant entendre à ses interlocuteurs que John Fru Ndi est encore le seul capable de conduire la barque.

Comment ne pas évoquer le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, Joseph Mbah-Ndam Njang, dont la proximité avec le Chairman a souvent laissé croire qu’il a son mot à dire dans tous les dossiers. C’est que, cet avocat de profession et député de la Momo- Est depuis 1997,jouit d’une longue expérience politique. L’ancien président du groupe parlementaire Sdf à l’Assemblée nationale, 59 ans, est l’homme des dossiers sensibles au Sdf. L’une de ses forces réside dans son silence et sa capacité de résilience. Pas un mot de lui en public, tant que l’image du Sdf est en péril.

Hommes liges

Il sait encaisser tous les coups. La course à la présidence du Sdf n’est peut-être pas son objectif, mais Joseph Banadzem fait partie du dernier carré de John Fru Ndi. Une position qui peut se justifier par son ascension au poste de président du groupe parlementaire Sdf, il y a quelques années, après la promotion de Joseph Mbah Ndam à la vice-présidence de l’Assemblée nationale.

Il s’agit d’une voix qui compte dans la prise de décisions, pour le député du Bui-Centre [Kumbo] dont la fidélité au Chairman ne souffre d’aucun doute. Un peu comme son homologue Cyprian Awudu Mbaya, député et questeur au palais de Verre à Ngoa-Ekelle. Ce dernier peut se targuer de faire partie des hommes liges du Chairman. En dehors de ses activités d’entrepreneur, ce fils de Nkambe dans le département du Donga-Mantung n’est pas moins pris au sérieux dans une éventuelle succession à John Fru Ndi.

En dernière position, figure Benjamin Achu Fru Ndi, le fils du Chairman. Son entrée sur la scène politique, comme conseiller municipal à la commune de Bamenda 2ème et grand conseiller à la Communauté urbaine de Bamenda (Cub),n’est pas fortuite. S’il joue le rôle de secrétaire particulier (Sp) auprès de son père, Benjamin Achu Fru Ndi dit être en train d’apprendre. Auprès des aînés qui lui accordent presque toujours une oreille attentive, du fait de son statut. Benjamin Achu Fru Ndi, 28 ans, dernier né d’une famille de sept enfants, a obtenu sa première carte de militant au Sdf, en 1997.

Il présente un atout, son aisance à manier aussi bien la langue de Shakespeare que celle de Molière. Un avantage pour celui qu’on considère comme un élève auprès de son père, et qu’on a écouté à plusieurs occasions publiques. On se souvient encore de son intervention magistrale, le 11 septembre 2004 au congrès extraordinaire du Sdf à Bamenda, où il aura contribué à faire réélire John Fru Ndi comme candidat du Sdf à la présidentielle de la même année. Le Chairman du Sdf avait donc engrangé 994 voix, contre 132 à Noucti Tchokwango et 59 à Ben Muna [l’actuel président de l’Afp].

Un jeune loup aux ambitions légitimes, qui fait ses premiers pas d’écolier dans son Bamenda natal. Puis, il fréquente le Sacred Heart College à Bamenda, collège missionnaire d’enseignement secondaire. IL en ressort titulaire d’un General Certificat of Education (Gce) Ordinary Level (Bepc) et d’un Advanced Level (Baccalauréat). Ce qui lui ouvre les portes de l’université.

En 2005, Benjamin Achu Fru Ndi s’inscrit à l’université de Southampton en Grande-Bretagne. Des études sanctionnées par un diplôme en sciences politiques et relations internationales. Par la suite, il obtient une licence en droit et diplomatie à l’université de Birmingham dans l’Etat d’Alabama aux Etats-Unis d’Amérique. Son séjour au pays de l’Oncle Sam s’achève en 2010, lorsqu’il renvient au Cameroun. Auprès de son père qu’il sert aussi bien dans les affaires publiques que privées. Autant dire qu’il est sur les traces du Chairman.

Cameroun - Sdf : Les cinq successeurs présumés de John Fru Ndi

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